• Olivier Marleix a été retrouvé mort ce lundi 7 juillet, indiquent des sources parlementaires.
  • L'ancien président du groupe LR à l'Assemblée nationale (2022-2024), député d'Eure-et-Loir, avait 54 ans.
  • Les hommages sont nombreux, des bancs de l'Assemblée à l'Élysée.

Une disparition brutale. L'ancien président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale et député d'Eure-et-Loir, Olivier Marleix, a été retrouvé mort ce lundi 7 juillet (nouvelle fenêtre), ont indiqué des sources parlementaires. D'après ces dernières, l'élu de 54 ans a mis fin à ses jours dans des circonstances qui n'ont pas été précisées. Immédiatement, la classe politique lui a rendu hommage.

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, dont Olivier Marleix a été l'un des conseillers du temps où il était à l'Élysée, a été l'un des premiers à réagir. "C'est avec une immense tristesse que j'apprends la disparition tragique d'Olivier Marleix", a-t-il déclaré sur X (nouvelle fenêtre). "Olivier fut un collaborateur précieux à l'Élysée, un soutien fidèle dont l'engagement ne m'a jamais fait défaut. Il était avant tout un député passionné, profondément attaché à son territoire et à ses habitants. Mes pensées émues vont à sa famille et à ses proches. La France perd aujourd'hui un serviteur exemplaire."

"L'infinie tristesse" de la droite

Les réactions ont été nombreuses à droite. Le président de son parti, Bruno Retailleau, s'est dit "infiniment triste d'apprendre la terrible nouvelle de la mort de notre cher Olivier Marleix". "Je pense très fort à sa famille, à ses proches et à ses collègues", a indiqué le ministre de l'Intérieur sur X (nouvelle fenêtre). "Notre peine est immense." "Nous n'oublierons pas l'homme de conviction, défenseur inlassable de l'intérêt général dont la vision tirait vers le haut le débat public", a ajouté sur X (nouvelle fenêtre) le successeur d'Olivier Marleix à la tête du groupe LR à l'Assemblée, Laurent Wauquiez. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a fait part de son "émotion", précisant qu'Olivier Marleix "portait avec détermination les valeurs gaullistes et de la droite."

"Olivier Marleix était un homme droit, républicain, gaulliste. Il avait un sens élevé de la loyauté. Il aimait la France. Il était mon ami", a réagi sur X (nouvelle fenêtre) l'ancien Premier ministre Michel Barnier. "Nous avons mené tant de combats en commun et partagé tant de valeurs", a écrit sur X (nouvelle fenêtre) le maire de Nice Christian Estrosi, qui se rappelle d'un "homme courageux, engagé, éclairé. Un vrai gaulliste."

De son côté, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand se souvient sur X (nouvelle fenêtre) d'un "député qui a consacré toute son énergie à défendre la souveraineté industrielle et énergétique de notre pays", tandis que celle de l'Île-de-France Valérie Pécresse, "bouleversée", salue sur X (nouvelle fenêtre) "un homme droit sur lequel on pouvait toujours compter dans l'adversité". Son ex-allié Éric Ciotti, un "ami de toujours", garde en mémoire "un grand serviteur de la chose publique, aussi exigeant que brillant", a-t-il posté sur X (nouvelle fenêtre).

Homme politique d'expérience, il défendait ses idées avec conviction
Emmanuel Macron sur X

Le président de la République Emmanuel Macron a réagi à son tour dans l'après-midi. "La disparition d'Olivier Marleix plonge notre Parlement en deuil", a écrit le chef de l'État. "Homme politique d'expérience, il défendait ses idées avec conviction. Je respectais aussi nos différends puisqu'ils se plaçaient à la lumière de notre amour du pays. J'adresse mes condoléances à sa famille, à son père Alain (ex-secrétaire d'État à l'Intérieur, ndlr) et à tous ses compagnons d'engagement."

François Bayrou, de son côté, a témoigné sur X de sa "stupéfaction et immense tristesse. (...) On ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains…" Le Premier ministre, qui doit présenter mardi à Chartres sa réforme de l'administration territoriale de l'État, ajoute que "la haute silhouette" du défunt responsable politique "nous manquera" dans la ville qui fait partie de la circonscription où était élu Olivier Marleix. Selon l'entourage du chef du gouvernement à TF1-LCI, ce dernier prononcera demain, en marge de son déplacement en Eure-et-Loir, un discours d'hommage à l'élu décédé.

Au gouvernement, le ministre chargé des Relations avec le Parlement Patrick Mignola lui a rendu hommage dans l'hémicycle. "Il était unanimement reconnu comme un rhéteur redoutable, mais toujours loyal", a-t-il déclaré. "Il appartenait à une grande famille de républicains." L'Assemblée nationale a observé une minute de silence. Un hommage solennel devrait être organisé ce mardi à 15h, a annoncé sur X (nouvelle fenêtre) sa présidente Yaël Braun-Pivet, qui a salué un homme "droit, rigoureux, profondément humain".

Invité sur LCI ce lundi soir (nouvelle fenêtre), l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a salué la mémoire de "quelqu'un qui savait se battre politiquement" mais aussi "de très attachant", adressant ses pensées à sa famille. "Dans la famille politique des Républicains, c'était quelqu'un qui était très estimé. (...) La douleur, surtout quand elle est brutale comme ça, est vive", a-t-il glissé. 

L'hommage des autres partis

Les oppositions aux Républicains ont également rendu hommage à Olivier Marleix. Le patron de Renaissance Gabriel Attal, qui a connu Olivier Marleix en tant que président du groupe LR du temps où il était Premier ministre, a salué "un homme de passion et de conviction, défendant avec sincérité ses idéaux". Il était "un parlementaire aguerri, pour qui les idées fortes pouvaient s'échanger dans le respect", a-t-il appuyé sur X (nouvelle fenêtre). "Un élu au plus proche des Français, qui puisait sur le terrain les racines de son engagement."

Du côté de La France insoumise, c'est avec une "vive émotion" que le coordinateur national Manuel Bompard a appris son décès. "Il était un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France", a-t-il réagi sur X (nouvelle fenêtre). Le chef de file du mouvement, Jean-Luc Mélenchon, a lui évoqué sa "stupeur". "J'ai eu l'honneur de pratiquer Monsieur Olivier Marleix, c'était un adversaire honorable et respecté", a-t-il indiqué sur X (nouvelle fenêtre). "Son attachement à la souveraineté de la France permettait un dialogue sincère."

Au Parti socialiste, l'ex-chef de l'État François Hollande se rappelle sur X (nouvelle fenêtre) d'un homme dont la "fidélité pour son parti ne le détournait pas du respect qu'il affichait avec élégance pour les idées qui n'étaient pas les siennes". Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, salue sur X (nouvelle fenêtre) "un gaulliste authentique, attaché à la France, avec qui j'ai eu tant de fierté de porter des combats communs en faveur de notre industrie, du nucléaire et de notre souveraineté". Celle des Écologistes Marine Tondelier se souvient d'un "homme respectueux". "Nos désaccords n'ont aucune importance en ce jour de deuil pour ses proches et sa famille politique, à qui je pense ce soir", a-t-elle écrit sur X (nouvelle fenêtre).

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Au Rassemblement national, Marine Le Pen a salué sur X "un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées". Sur le même réseau social, le patron du parti à la flamme Jordan Bardella a adressé ses condoléances "aux proches" et "aux collègues Les Républicains" d'Olivier Marleix.

I.N

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