- Dans la région de Martigues (Bouches-du-Rhône), un incendie a ravagé plus de 200 hectares.
- Sur place, nombreux sont les habitants à avoir dû évacuer.
- Le JT de TF1 en a rencontré plusieurs.
Ce vendredi matin à Saint-Julien-les-Martigues (Bouches-du-Rhône), le paysage est noir, carbonisé. Les maisons, elles, ont miraculeusement été épargnées. Les flammes se sont arrêtées à quelques mètres de chez Sandrine, qui vient d'être autorisée à rentrer chez elle après une nuit d'angoisse. "C'étaient des torches. En contrebas, vous avez des oliviers, qui flambent aussi très vite. Une angoisse"
, décrit-elle au micro du JT de TF1, dans le reportage visible en tête de cet article.
Dans ce quartier, tous les habitants et deux centres équestres ont dû évacuer en urgence. Le mari de Sandrine, lui, a combattu les flammes une partie de la nuit. "
Le feu
était juste à côté, c'était énorme. C'était presque une situation de guerre, ça explosait de partout"
, se souvient-il.
Le feu n'est toujours pas fixé
L'incendie s'est déclaré jeudi 17 juillet au soir, à 19h. Les habitants ont tous reçu sur leur téléphone un message d'alerte émis par le préfet des Bouches-du-Rhône. Il leur indiquait de rester confinés. D'autres habitants, eux, ont été évacués en urgence. L'une d'entre eux, Delphine, était au camping avec sa famille. Ils sont partis avec quelques affaires par peur que le feu ne se propage. "Comme on était dans un mobile-home, on est partis. Il fallait juste prendre les affaires précieuses"
, explique-t-elle.
Lire aussi
"C'est effrayant" : le combat acharné d'un millier de pompiers contre le feu de Martigues
La famille a passé la nuit dans un gymnase à Sausset-les-Pins, sur des lits de fortune. 91 personnes y ont trouvé refuse, même s'il leur a été difficile de fermer l'œil. "On attend, on verra. Soit on retrouve des ruines, soit on retrouve notre maison. On verra bien"
, confie une femme, dépitée.
Ce vendredi matin, les forces de l'ordre filtraient encore l'accès aux zones sinistrées. Seuls les résidents ont été autorisés à progressivement rentrer chez eux. Mais ils restent vigilants car le feu n'est toujours pas fixé.